Amos, le 22 octobre 2024 - Un regroupement de citoyens préoccupés et impliqués dans le milieu hospitalier tiennent à attirer l’attention du public sur un enjeu déterminant pour lequel nous sommes en attente inquiétante depuis plusieurs mois.

À l’initiative du CISSS-AT, un projet d’aménagement particulièrement axé sur la traumatologie a cheminé positivement quant à la construction d’espaces additionnels au Centre Hospitalier Hôtel-Dieu d’Amos pour l’urgence, les soins intensifs et le bloc opératoire.
Le tout a progressé au fil des mois en recevant l’approbation des paliers gouvernementaux
habilités alors que, selon ce qui est confirmé, il ne manque que l’approbation du Conseil des Ministres pour ce projet d’envergure.
Il y a déjà de cela plusieurs mois la région toute entière a manifesté son adhésion et son
enthousiasme. Au premier plan, les trois députés de la région, la Ville d’Amos, la MRC d’Abitibi et la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue de façon unanime se sont prononcés, reconnaissant ainsi la nécessité d’aller de l’avant. Il est connu que plus de cinquante pourcents (50 %) des interventions chirurgicales, pour l’ensemble de notre vaste région (et celle du Nord) s’effectuent au Centre Hospitalier Hôtel-Dieu d’Amos, tout comme il est connu et reconnu par les autorités que les installations actuelles sont désuètes (la construction initiale datant de 1947).
Le Centre Hospitalier Hôtel-Dieu d’Amos dispose de sept chirurgiens- orthopédistes, trois
chirurgiens généraux, sept anesthésiologistes, une pathologiste, un plasticien, des obstétriciennes, un oto-rhino-laryngologiste, un chirurgien maxillo-facial, des médecins d’urgence d’expérience appuyés par une équipe de radiologie dotée d’appareils d’imagerie
incluant la résonance magnétique.
La communauté régionale craint sérieusement qu’à défaut de ces travaux, le maintien de la mission chirurgicale soit compromise puisqu’ils sont essentiels pour le recrutement et la rétention du personnel médical et plus spécialement chirurgical.
Ce projet doit s’actualiser rapidement avant qu’il ne soit trop tard. La décision du Conseil des Ministres était prévue pour le mois de juin 2024 pour par la suite être reportée en août 2024 alors que nous sommes sans nouvelle malgré la visite récente en personne à Amos du Ministre de la santé. Nous sommes perplexes quant à la situation actuelle mais non moins déterminés à faire valoir, que la traumatologie : soit la mission chirurgicale, d’urgence et de soins intensifs régionale, ne soit en péril, sans ces aménagements essentiels.
Compte tenu de la précarité des services chirurgicaux en région, nous croyons que la population doit être informée du sérieux de la situation et des conséquences négatives irréversibles pour la région si le dossier n’est pas approuvé par le Conseil des ministres dans les plus brefs délais.
François Lemire
Porte-parole du Comité de suivi de construction de l’urgence, soins intensifs et bloc opératoire
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